
C’est l’éternelle et sempiternelle question qui nous obsède tous chaque hiver, comme le souligne Centre Presse Aveyron : gagne-t-on ou perd-on une heure de sommeil lorsque l’on passe à l’heure d’hiver ? Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre, nous passerons à l’heure d’hiver, en France comme dans une soixantaine de pays dans le monde, qui appliquent ce changement annuel comme celui de l’heure d’été. Dans l’Hexagone, c’est sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing que ce changement a été décrété, en 1975.
Mais alors, avance-t-on ou recule-t-on d’une heure ? Petite astuce mnémotechnique : octobre finissant par RE, cela signifie que l’on REcule d’une heure. Aussi, dans la nuit du samedi 26 octobre, à deux heures du matin, il sera en fait une heure. Pareil pour l’heure d’été, qui a lieu au mois d’avril : commençant par AV, cela montre que l’on AVance d’une heure. Nous allons donc gagner une heure de sommeil cet hiver. Ce changement est depuis plusieurs années remis en cause.
La suppression retardée par les événements
Sa suppression était évoquée dès 2018. La Commission européenne envisageait en effet de la supprimer, en laissant le choix à chaque pays de conserver l’heure d’hiver ou l’heure d’été. En France, l’heure d’été semblait être la plus plébiscitée par la population. La décision des États membres devait être rendue avant le 1er avril 2020. Mais un certain Covid est venu perturber l’agenda de la Commission. Le changement d’heure est donc passé au second plan, d’autant plus à la suite de la guerre en Ukraine.
Depuis 1983, en France, des militants œuvrent à travers l’Association citoyenne heure équitable et durable (Ached, anciennement Association contre l’heure d’été double) pour qu’en France, aussi, l'on arrête de changer d’heure tous les six mois.

















