Céline Castéra était une femme hyperactive. Mère de quatre enfants et infirmière libérale, elle passait 15 à 20 heures par semaine à faire du fitness en salle. Mais en mars 2020, à 39 ans, elle est infectée par le virus du Covid-19… Puis elle développe des symptômes persistants qui la clouent au lit pendant plusieurs mois et l’empêchent encore de travailler aujourd’hui. Cette soignante fait partie des deux millions de Français majeurs souffrant du Covid long recensés par Santé publique France fin 2022. Et c’est bien souvent la double peine puisque la plupart d’entre eux peine à bénéficier d’une prise en charge optimale.

«Beaucoup de patients ne sont pas crus par leur médecin. On leur dit que c’est dans la tête, que c’est du burn-out, que c’est de la dépression. Même les proches ne les croient pas car c’est une maladie invisible», pointe Céline Castéra qui est aussi membre de l’association Après J20. Le Covid long est pourtant reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle le définit comme une affection qui apparaît généralement dans les trois mois suivant une infection initiale par le Sars-CoV-2. Celle-ci se caractérise par un ou plusieurs symptômes qui persistent au moins deux mois, qui ne peuvent pas être expliqués par d’autres diagnostics et qui ont un impact sur la vie quotidienne.

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