JBL a désormais les deux pieds dans le segment premium des casques Bluetooth avec son nouveau fleuron, le Tour One M3, disponible depuis peu. Deux ans après un retour remarqué avec le M2, très intéressant en matière de rapport qualité/prix, le mastodonte américain change légèrement de cap et livre une nouvelle version encore plus performante, complète, confortable et endurante, tout en montrant la voie sur l’innovation technologique.

Dans sa version la plus haut de gamme, le Tour One M3 est en effet livré avec le JBL “Smart Tx”, un boîtier malin qui étend largement les scénarios d’utilisation. Il peut en effet transmettre en sans-fil et en faible latence un signal audio provenant d’une source filaire vers le casque, mais également à n’importe quel appareil en Bluetooth via Auracast. Et comme cela ne suffisait pas, grâce à son interface, il peut aussi se substituer au smartphone pour commander et personnaliser directement le Tour One M3.

Confrontés directement à l’élite des casques Bluetooth, les arguments du Tour One M3 seront-ils suffisamment puissants pour permettre à JBL de remuer le marché ? C’est ce que nous allons découvrir.

Qualité de fabrication : une très légère évolution (4/5)

On voit bien que le Tour One M3 n’a pas le même raffinement que certains autres casques haut de gamme. Certains éléments en plastique qui le protègent manquent un peu de densité et peuvent paraître un tantinet “bon marché” pour les nouvelles prétentions tarifaires du casque. Le bruit produit par le “clic” sur les quelques boutons mécaniques et les petits craquements audibles lorsqu’on manipule et porte le casque participent aussi à cette impression.

© Benoit Campion pour Capital

Quand bien même, il serait malhonnête de ne pas voir les quelques efforts de JBL pour donner une plus fière allure à son porte étendard. Les lignes du Tour One M3 sont en effet plus douces, plus homogènes que celles de son prédécesseur et, surtout, le constructeur a fait le choix pertinent de limiter les éléments en plastique brillant pour privilégier une finition mate plus discrète.

© Benoit Campion pour Capital

Sur les autres aspects, cette nouvelle mouture reste irréprochable. Le casque est léger (280 g), entièrement pliable, les oreillettes se replient dans le bon sens pour un port confortable autour du cou, et l’arceau peut subir quelques torsions sans montrer de signes avant-coureurs de fatigue. Côté accessoire, même constat, l’étui fourni est de très bonne qualité, robuste, et contient tous les accessoires nécessaires (câble USB-C vers mini-jack, câble USB-C de bonne longueur, adaptateur USB-C vers USB-A).

Confort : un compagnon qui sait se faire oublier (4,5/5)

Aucune surprise sur ce plan, le Tour One M3 perpétue l’excellent niveau de confort de son prédécesseur. Le casque s’oublie facilement une fois sur la tête de par sa légèreté, le poids tout comme les points d’appui sont bien répartis et l’effet de pince est maîtrisé. Tout comme la densité de la mousse de l’arceau qui a été revue, le maintien s’avère meilleur que sur le précédent modèle.

© Benoit Campion pour Capital

Si l’on veut être parfaitement précis, on trouve encore une infime différence de qualité de port entre le Tour One M3 et ceux qui touchent la perfection. En effet, le contact autour du pavillon des oreilles n’est pas pleinement transparent, on ressent encore un tout petit peu la zone où les oreillettes reposent. Qui plus est, dans de rares cas, le pavillon de l’oreille peut se retrouver au contact contre la grille du haut-parleur, et aucune mousse ne permet d’amortir délicatement cet appui.

Prise en main & fonctionnalités : une utilisation riche et polyvalente (4/5)

Le Tour One M3 est dans la continuité directe du Tour One M2 en termes de prise en main et sur la grande majorité des fonctionnalités qu’il embarque. Les menus changements apportés par JBL gomment de petits défauts, mais pas tous, ce qui ne l’empêche pas d’offrir une expérience complète et intuitive. Pour commencer sur les aspects les plus prosaïques, le casque conserve ses commandes hybrides mécaniques (mise en tension, appairage, choix du mode d’isolation, volume) / tactiles (gestion de la lecture, les appels, naviguer entre les pistes par appui(s)).

Autre petit écueil qui mérite correction : la précision du contrôle du volume, l’incrémentation est assez importante (+/- 3 dB à chaque pression)
Autre petit écueil qui mérite correction : la précision du contrôle du volume, l’incrémentation est assez importante (+/- 3 dB à chaque pression) © Benoit Campion pour Capital

Ce panneau de commande requiert toujours un léger temps d’adaptation au début, d’autant qu’il faut apprendre à bien viser la zone du panneau tactile. En outre, il arrive parfois qu’on le déclenche par mégarde quand on manipule le casque. Heureusement, pour y voir clair, on est aidé par le tuto complet de l’application JBL Headphones et par les nombreuses aides sonores et vocales (multilingues). La sensibilité du capteur de port (automatisation de la lecture, de certains modes d’isolation et de la mise en veille) a été revue pour le fiabiliser. Il manque toujours un peu de réactivité mais rien de bien méchant.

Comme auparavant, la pertinence de certaines fonctions est toute relative
Comme auparavant, la pertinence de certaines fonctions est toute relative © Benoit Campion pour Capital

Dans l’ensemble, les possibilités de personnalisation et les fonctionnalités intégrées dans l’application n’ont pas changé. JBL distille un paquet d’outils pour enrichir l’expérience et configurer à un niveau étourdissant le comportement du Tour One M3, même pour des cas spécifiques. Encore une fois, nous vous épargnons la liste à rallonge, mais soyez assurés que presque tous les aspects sont impactés. Si l’on apprécie vraiment cette avalanche de choix et le fait que toutes les modifications proposées sont clairement identifiées, il aurait été peut-être sage de revoir l’interface pour obtenir quelque chose d’un peu moins touffu (notamment pour les moins technophiles).

© Benoit Campion pour Capital

Dans sa déclinaison la plus onéreuse, le JBL Tour One M3 s'accompagne du Smart Tx, qui ajoute de nouvelles façons d’utiliser et d’interagir avec le casque. Dans l’ensemble, le boîtier s’apparente à celui proposé avec les écouteurs Tour Pro 3 que nous avons déjà testés. Avec son aide, on peut contrôler certains aspects et fonctionnalités pour s’affranchir partiellement de l’application smartphone, certaines lui étant même réservées (minuteur, affichage des notifications…). Mais son intérêt principal tient par les possibilités de connexion qu’il amène non seulement au casque mais à d’autres appareils. C’est justement ce point que nous allons aborder en détail dans la prochaine partie de ce test.

Connectivité : imbattable (5/5)

Accompagné du Smart Tx, le JBL Tour One M3 est imbattable en matière de connectivité. Oui, il s’agit encore d’un élément de plus à recharger et à ne pas oublier pendant les déplacements, mais cet émetteur/récepteur sans-fil étoffe les options de connexion. Concrètement, son rôle premier est de récupérer un flux audio provenant d’une source filaire (USB ou mini-jack 3,5 mm) pour le transmettre en Bluetooth (5.3, codec LC3) directement au Tour One M3. Pratique donc pour relier à distance un vieil équipement dénué ou limité sur le Bluetooth, d’autant que la latence dans ce mode de connexion est négligeable.

Si vos équipements le permettent, le Tour One M3 peut totalement être utilisé en guise de casque TV sans-fil grâce au Smart Tx
Si vos équipements le permettent, le Tour One M3 peut totalement être utilisé en guise de casque TV sans-fil grâce au Smart Tx © Benoit Campion pour Capital

Les choses deviennent encore plus intéressantes avec les possibilités du Bluetooth LE Audio et de la fonction liée Auracast. On peut ainsi streamer ce flux audio directement et simultanément à plusieurs récepteurs compatibles Auracast à proximité (casque, enceinte Bluetooth…), encore une fois avec une latence contenue. Il est tout à fait possible de suivre un contenu vidéo à plusieurs. Malgré nos efforts et multiples tentatives, il semblerait que la seule limite du Smart Tx – pour le moment – est l’impossibilité de l’appairer conventionnellement en Bluetooth à un autre récepteur que le Tour One M3.

Comme auparavant, le Tour One M3 dispose d’une fonction “basse latence” (mode vidéo dans l’application) qui permet de la réduire considérablement via Bluetooth. Elle passe ainsi sous le seuil du détectable.
Comme auparavant, le Tour One M3 dispose d’une fonction “basse latence” (mode vidéo dans l’application) qui permet de la réduire considérablement via Bluetooth. Elle passe ainsi sous le seuil du détectable. © Benoit Campion pour Capital

Si on lui soustrait le Smart Tx, le Tour One M3 n’en reste pas moins polyvalent puisqu’il peut être connecté en Bluetooth (5.3, codecs SBC/AAC/LC3/LDAC) avec support de la connexion multipoint et des protocoles Google Fast Pair/Audio Switch, mais aussi en filaire via USB. L’entrée mini-jack du M2 a tiré sa révérence, mais grâce au câble fourni, il reste possible de relier une source en mini-jack. Comme avec le B&W PX7 S3, cela signifie en revanche que le casque doit rester sous tension.

Performances sonores : de l’équilibre, mais une précision encore perfectible (4/5)

Le Tour One M3 propulsera-t-il JBL parmi l’élite des casques Bluetooth sur le plan des performances sonores ? C’est tout vu si l’on écoute le géant américain, la nouvelle conception acoustique et les nouveaux haut-parleurs à dôme en mica de son casque offriraient tout ce qu’il faut pour une grande expérience sonore.

© Benoit Campion pour Capital

D’abord enthousiasmées à l’idée de cette belle évolution, nos attentes ont été vite tempérées : si les changements opérés vont globalement dans le bon sens, ils ne sont pas suffisants pour revendiquer un tel statut. Dans les grandes lignes, le Tour One M3 conserve les qualités et la philosophie de son prédécesseur : offrir, clé en main, une signature sonore généreuse avec une approche sage, douce, “passe-partout”.

Mesure de la réponse en fréquence : JBL Tour One M3 par défaut avec RBA (courbe noire), avec RBA et exemple d’EQ personnalisé (courbe rouge), par défaut sans RBA (courbe bleue pointillés)
Mesure de la réponse en fréquence : JBL Tour One M3 par défaut avec RBA (courbe noire), avec RBA et exemple d’EQ personnalisé (courbe rouge), par défaut sans RBA (courbe bleue pointillés) © Benoit Campion pour Capital

On gagne ici un poil plus d'homogénéité entre les basses et les médiums, le pic des aigus attire dorénavant moins notre attention. La restitution sonore conserve une belle cohérence, pour autant, on ne peut pas dire que le fleuron de JBL soit d’une transparence confondante. Quelques écoutes nous révèlent une autre coloration – cette fois dans les médiums – qui dénature légèrement certaines sources comme la voix. Rien qui soit foncièrement dérangeant pour l’écoute quotidienne en déplacement, mais il faut le signaler.

Mesure de la réponse en fréquence : JBL Tour One M3 (courbe noire) vs JBL Tour One M2 (courbe bleue)
Mesure de la réponse en fréquence : JBL Tour One M3 (courbe noire) vs JBL Tour One M2 (courbe bleue) © Benoit Campion pour Capital

Mais c’est avant tout le niveau de précision qui fait la différence dans les plus hautes sphères, et c’est là où on attendait le Tour One M3. Et force est de constater que le gain offert par cette troisième mouture est encore trop discret : en fonction des circonstances (surtout sur les morceaux étoffés, riches en éléments), le message sonore se tasse plus ou moins franchement, devient plus confus. Le casque nous laisse dans de bonnes conditions pour apprécier tout type de contenu, mais il y a encore du travail sur la finesse du rendu, la tenue des basses.

Isolation : enfin parmi l’élite (5/5)

Le Tour M3 nous a étonnés en matière d’isolation. Au-delà du simple fait qu’il isole naturellement un peu plus que son processeur, celui-ci montre une belle amélioration des performances de sa Réduction de Bruit Active. Résultat, le casque se positionne parmi les meilleurs en la matière.

© Benoit Campion pour Capital

Dans son réglage le plus élevé, la RBA du Tour One M3 offre en effet 5 à 10 dB supplémentaires d’atténuation par rapport à celle du Tour One M2, qui était déjà convaincante. L’ensemble du spectre est couvert par la Réduction de Bruit Active, touchant ainsi aussi bien les vibrations graves, les bruits de roulement que les conversations alentour. Le confort prodigué est donc très bon, d’autant qu’on ne note aucune sensibilité exacerbée au vent.

Mesure de l’isolation phonique du JBL Tour One M3 : bruit de référence (courbe noire), isolation passive “naturelle” du casque (courbe pointillée grise), Réduction de Bruit Active au réglage maximum (courbe rose), Réduction de Bruit Active au réglage maximum avec option “Compensation automatique” (courbe en violet)
Mesure de l’isolation phonique du JBL Tour One M3 : bruit de référence (courbe noire), isolation passive “naturelle” du casque (courbe pointillée grise), Réduction de Bruit Active au réglage maximum (courbe rose), Réduction de Bruit Active au réglage maximum avec option “Compensation automatique” (courbe en violet) © Benoit Campion pour Capital

Alors, oui, en l’état, il existe encore une toute petite poignée de modèles qui gèrent un peu mieux les médiums (donc la présence de certaines nuisances plus haut perchées, et la voix), mais la différence ne se joue pas à grand chose. D’autant que, pour être tout à fait complet, ce delta peut être réduit significativement en cochant l’option “compensation automatique” dans le menu de réglages de la réduction de bruit. Dans ce mode, l’algorithme glane 5 dB d’efficacité dans cette zone, ce qui est encore plus surprenant. Cela dit son efficacité ne peut être perçue et n’est utile que sur les bruits statiques/continus suffisamment “long” (transports, roulement de métro très bruyant, chantier à proximité, robinet qui coule/fontaine…) : l’algorithme débraye de lui même selon la nature du bruit capté, et met un certain temps pour s’optimiser dans les cas les plus bruyants.

Mesure de l’isolation phonique du JBL Tour One M3 : bruit de référence (courbe noire), isolation passive “naturelle” du casque (courbe pointillée grise), mode d’écoute de l’environnement “Ambient Aware” (courbe jaune), mode d’écoute de l’environnement “TalkThru” (courbe verte)
Mesure de l’isolation phonique du JBL Tour One M3 : bruit de référence (courbe noire), isolation passive “naturelle” du casque (courbe pointillée grise), mode d’écoute de l’environnement “Ambient Aware” (courbe jaune), mode d’écoute de l’environnement “TalkThru” (courbe verte) © Benoit Campion pour Capital

Il y a aussi du mieux sur les modes d’écoute de l’environnement. Le casque demeure encore un cran derrière ce qui se fait de mieux actuellement, toutefois le mode principal “Ambient Aware” gagne en naturel et en confort d’utilisation avec une captation plus cohérente sur l’ensemble du spectre perçu. On sent que le fabricant a fait le choix de favoriser un peu plus la présence des voix humaines sans pour autant en faire trop (ce qui n’est pas le cas du mode “TalkThru” où elles deviennent bien trop accentuées et déformées). La coupure dans les aigus est cela dit encore trop nette pour vraiment avoir une perception bien “ouverte” et parfaitement crédible.

Qualité d’appel : une captation manquant encore un peu de propreté (3,5/5)

Sur la qualité d’appel, le Tour One M3 ne fait pas fondamentalement mieux que son prédécesseur. On retrouve donc une performance qui, dans l’ensemble, assure une qualité d’appel décente dans la grande majorité des situations. Évidemment, le casque s’en sort mieux lorsque l’intensité du bruit environnant est faible, en intérieur comme en extérieur. L’intelligibilité de la voix est très bonne pour un casque Bluetooth. On note cela dit que le comportement de l'algorithme de réduction de bruit intégré n’est pas d’une subtilité impeccable : quelques artefacts/bruits se font entendre en fond et l’algorithme peut couper une ou deux syllabes en fin de phrase si on ne parle pas très fort.

© Benoit Campion pour Capital

On peut poursuivre une conversation sans trop de difficulté jusqu’à une certaine limite. Dans un café/bar fréquenté, à proximité d’une zone de travaux ou dans un métro bruyant, cet algorithme a bien plus de difficulté pour détacher proprement la voix du bruit alentour. On peut discerner un minimum notre voix, cependant la qualité de captation devient assez désagréable pour la personne à l’autre bout du fil, surtout si la conversation dure quelques minutes : il est régulièrement nécessaire de se répéter (ou de hausser assez fortement la voix) pour se faire comprendre.

Autonomie : très généreuse (5/5)

JBL n’a pas fait semblant sur la promesse d’autonomie. Son fleuron nous promet ainsi au moins 10 heures d’utilisation de plus que son prédécesseur, entre 40 et 70 h selon les conditions d’utilisation. Dans la pratique, nous avons pu dépasser le minimum annoncé, déjà excellentissime, avec environ 46 h avec Réduction de Bruit Active enclenchée et lecture continue en LDAC. C’est déjà bien largement suffisant pour une utilisation quotidienne ou pour de très longs courriers, et augure surtout une belle longévité pour la batterie qui sera moins sollicitée par les recharges.

Le Smart Tx assure quant à lui 18 h d’autonomie s’il n’est pas utilisé en cours de charge, nous avons constaté plus de 22 h dans les faits. De quoi, là aussi, survivre à un très long courrier.

Réparabilité : des accessoires et pièces indisponibles… pour le moment (3/5)

Bien qu’il ne conçoit pas spécifiquement ses produits pour une réparation maison, comme un changement de batterie, JBL a quand même pour habitude de proposer certaines pièces sur une plateforme officielle, parfaitement identifiable et fonctionnelle. À l’heure actuelle, les coussinets d’oreillettes, câbles, étui et Smart Tx du Tour One M3 ne sont pas encore mis à disposition sur cette dernière, ce qui n’a rien d’étonnant puisque le casque vient tout juste d’être commercialisé. Au vu de la disponibilité des pièces pour le Tour One M2, on ne doute pas que le constructeur se mettra rapidement à la page.

Les deux meilleures alternatives au JBL Tour One M3

Bowers & Wilkins PX7 S3 : une efficacité sur tous les fronts, avec style

Avec le Smart Tx, aucun casque Bluetooth actuel ne peut tenir la comparaison en matière de polyvalence de connexion. Néanmoins, si vous pouvez investir un peu plus pour vous offrir un casque Bluetooth premium très bon dans tous les domaines, également utilisable en USB/mini-jack, et surtout avec une véritable allure haut de gamme, on vous conseille de jeter un œil au B&W PX7 S3. Comme son prédécesseur, il y a de très fortes chances que son prix de vente descende sensiblement 6 mois après sa commercialisation, à partir de la fin d’année 2025.

Sony WH-1000XM4 : un grand classique qui a fait ses preuves

Tant que le WH-1000XM4 ne sera pas purement mis à la retraite par Sony, il conservera une place de choix dans nos recommandations. Si vous n’avez que faire des toutes dernières fonctions modernes (Bluetooth LE Audio, connexion audio via USB, certaines options apportées par l’application smartphone) et que vous n’utilisez pas particulièrement votre casque pour passer des appels, l’ancien fleuron de Sony est encore un excellent choix grâce à son un rapport qualité/prix indiscutable. Excellente expérience d’écoute, de port, utilisation intuitive, conception soignée et compacte, solide isolation phonique… tous les ingrédients d’une valeur sûre en somme.

Conclusion

L’année 2025 commence décidément très fort dans l’univers des casques Bluetooth : PX7 S3, WH-1000XM6, et ce Tour One M3. JBL persiste et signe avec cette troisième version, qui ne change pas radicalement sa place dans la course mais apporte quelques sympathiques améliorations à la formule, la plus notable touchant la Réduction de Bruit Active. Pour faire mouche, il aurait fallu monter encore d’un cran sur la précision sonore et sur la qualité de fabrication, mais quoi qu’il en soit, le Tour One M3 reste un casque malin, complet, bon sur tout rapport, donc parfaitement recommandable.

Avec le boitier Smart Tx, le Tour One M3 se transforme en véritable Shiva sonore et démontre qu’il y a encore de la place pour l’innovation. C’est dans cette configuration que le casque se montre le plus intéressant, mais encore faut-il que le surcoût demandé (rappelons-le, 50 euros de différence au moment du lancement) apporte vraiment quelque chose pour votre usage. C’est la question qu’il faut vous poser avant de jeter votre dévolu sur ce duo.

  • Qualité de fabrication : 4/5
  • Confort : 4,5/5
  • Prise en main & fonctionnalités : 4/5
  • Connectivité : 5/5
  • Performances sonores : 4/5
  • Isolation : 5/5
  • Qualité d’appel : 3,5/5
  • Autonomie : 5/5
  • Réparabilité : 3/5

Certains liens sont affiliés et peuvent générer une commission pour Capital. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer. Le contenu présenté a été rédigé en toute indépendance par un journaliste professionnel.