Samsung a l'habitude de présenter sa gamme "star" en début d'année. Février 2022 pour les Galaxy S22, janvier 2023 et 2024 pour les S23 et S24, et finalement les S25 le 22 janvier dernier. Toutefois, cette dynamique pourrait s'enrayer avec la prochaine génération. D'après le leaker Ice Universe et le média allemand Winfuture, il ne faudrait pas attendre les Galaxy S26 avant février ou mars prochain. Voyons pourquoi le calendrier du constructeur sud-coréen tanguerait sérieusement.

L'abandon du Galaxy S26 Edge en cause ?

Selon le média grec Techmaniacs et le journal coréen The Elec, le dérapage du planning s'expliquerait d'abord par un revirement dans la composition de la gamme. Samsung aurait pris la décision d'abandonner le Galaxy S26 Edge, modèle ultra-fin qui devait succéder au S25 Edge. En cause ? Les ventes supposées catastrophiques de ce dernier.

Cette décision tardive aurait des conséquences en cascade. La production en série du Galaxy S26 Ultra ne débuterait qu'en décembre 2025, tandis que celle des Galaxy S26 et S26 Plus attendrait même janvier 2026. Un retard conséquent qui expliquerait mécaniquement le glissement du lancement final.

Autre conséquence probable : exit la gamme revisitée avec un Galaxy S26 Pro qui avait circulé dans les rumeurs. Samsung reviendrait à une organisation plus classique : Galaxy S26, Galaxy S26 Plus et Galaxy S26 Ultra. Le design du modèle standard serait même encore en phase de validation, selon Techmaniacs, alors que l'Ultra aurait quant à lui terminé sa phase de développement.

L'Exynos 2600 en difficulté de production ?

L'autre épine dans le pied de Samsung est l'Exynos 2600. Cette puce, gravée en 2 nanomètres, devait marquer le grand retour des puces "maisons" sur les smartphones phares de la marque. Sauf que la production s'avère laborieuse.

Selon le média coréen Dealsite, les rendements plafonnent autour de 50 %, loin des 70 % nécessaires à une fabrication rentable. Des problèmes de stabilité thermique et d'optimisation énergétique compliquent la montée en cadence. Résultat : seuls 30 % des Galaxy S26 embarqueraient l'Exynos 2600, principalement sur le marché sud-coréen. Les autres territoires hériteraient du Snapdragon 8 Elite Gen 5 de Qualcomm. Le Galaxy S26 Ultra, lui, serait même exclusivement équipé du processeur Snapdragon.

Cette limitation de production force le constructeur à la prudence et pourrait contribuer au décalage du calendrier. Impossible de lancer une gamme mondiale quand une partie de la stratégie processeur reste bancale.

Si ce délai permet à Samsung d'affiner ses choix techniques, de stabiliser l'Exynos 2600 et d'optimiser l'expérience globale, le retard pourrait se transformer en avantage. À condition que les consommateurs soient patients et qu'ils ne soient pas déjà partis voir ailleurs. Ce retard est, en tout cas, une opportunité pour les autres constructeurs de capter des parts de marché au détriment de Samsung.