L’IPTV propose des milliers de chaînes et de plateformes de streaming pour quelques euros par mois. Ainsi, depuis plusieurs mois, de nombreux Français profitent de matchs de foot et de séries Netflix grâce à leur souscription à ces offres illégales. Face à l’explosion du piratage recourant à cette technologie, un rapport annuel publié en 2024, le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) a identifié les plateformes de streaming illégal les plus actives, relaie Clubic.

Plusieurs actions ont permis de limiter l’impact des plateformes de streaming illégal. L’USTR a mis en avant l’opération qui ciblait Fmovies, une plateforme de streaming piratée bien connue ou encore la condamnation de l’opérateur de BestBuyIPTV au Vietnam. Parmi les plateformes les plus actives, on retrouve des sites comme The Pirate Bay, 1337x et YTS. Des plateformes très prisées par les utilisateurs et qui diffusent des contenus piratés.

En Italie, une tentative sans succès

Malgré les mises en garde, les tentatives de dissuasion et parfois la baisse de prix des plateformes de streaming, rien n'a encore pu fonctionner pour contrer le piratage de masse. Le dernier essai en date vient de l'Italie, qui, il y a un an de cela, a lancé un nouvel outil pour venir à bout du piratage. À l'époque, les autorités italiennes avaient vanté son efficacité, en assurant qu'il parviendrait à «réduire considérablement le piratage dans le pays».

Pour ce faire, il s'agissait de mobiliser des moyens légaux et techniques pour arriver à bloquer les flux illégaux bien plus rapidement que par le passé et poursuivre les pirates. Mais une étude universitaire a montré que la plupart des solutions d'ordre technologique, visant à contrer le piratage, sont vouées à l'échec. Force est de constater que les pirates savent toujours comment réagir face aux moyens déployés pour éviter l'illégalité.