L'interface Liquid Glass était l'une des principales nouveautés d'iOS 26. La promesse était la suivante : une interface semi-transparente aux animations fluides et optimisées. Au prix d'une batterie sacrifiée ?

Certains ont pointé du doigt Liquid Glass, supposément responsable d'une consommation énergétique excessive. La messe semblait dite. Des effets de transparence aussi complexes ne pouvaient qu'épuiser le GPU et faire fondre le pourcentage de batterie comme neige au soleil. Sauf que les faits semblent venir contredire cette intuition.

Impact quasi nul selon les tests ?

Pour en avoir le cœur net, Mac Rumors a mené des tests méthodiques sur un iPhone 17 Pro Max. Le protocole était strict avec quatre sessions de 2h30 chacune et des activités identiques répétées à l'identique. Au programme : 30 minutes sur TikTok, 30 minutes sur YouTube, 30 minutes sur Instagram, 30 minutes de navigation Safari et 30 minutes dans Plans. Les paramètres restaient constants : mode clair activé, True Tone et Night Shift désactivés, luminosité fixée à 50%, écran configuré pour rester allumé en permanence. La batterie rechargée systématiquement à 80% entre chaque test, l'état de santé maintenu à 100%, et même la température ambiante stabilisée entre 20 et 22 degrés.

Quatre configurations ont été passées au crible : Liquid Glass en mode transparent, en mode teinté (introduit dans la bêta d'iOS 26.1), puis teinté combiné avec les options d'accessibilité "Réduire la transparence" et "Augmenter le contraste", et enfin avec l'ajout de "Réduire les animations". Durant chaque segment, 20 interactions standardisées simulaient une utilisation normale via le Centre de contrôle et les notifications.

Le verdict ? Pratiquement aucune différence. Après 2h30 d'utilisation intensive, le niveau de batterie oscillait entre 69% et 70% pour l'ensemble des configurations testées. Le mode transparent affichait 70% de batterie restante, exactement comme la configuration complète avec toutes les options d'accessibilité activées. Les deux scénarios intermédiaires terminaient à 69%. Un écart d'à peine 1%, autant dire une poussière statistique qui ne permet de tirer aucune conclusion.

Merci à la puce A19 Pro

Cela révèle surtout l'efficacité de l'optimisation logicielle d'Apple. Sur un appareil récent équipé d'une puce A19 Pro, le rendu des effets de transparence ne sollicite manifestement pas suffisamment le GPU pour impacter l'autonomie de manière perceptible. Les processeurs modernes d'Apple gèrent ces calculs graphiques comme une simple formalité. Activer ou non la transparence ne change donc rien à l'affaire, sauf pour le plaisir des yeux.

Le choix entre un aspect cristallin ou plus opaque relève donc purement de l'esthétique ou du confort visuel, pas de l'économie d'énergie. Inutile de vous escrimer dans les réglages de transparence en espérant grappiller quelques précieux pourcents. Cela n'aura aucun effet mesurable sur votre autonomie.

Mais qu'en est-il des modèles plus anciens ? Sur un iPhone équipé d'une puce moins récente, le processeur graphique pourrait davantage peiner à calculer ces effets visuels en temps réel. La question demeure également ouverte pour les iPad et Mac potentiellement mis à jour vers iOS 26, dont le comportement énergétique pourrait différer.