Une enseigne discount brésilienne en France, c’est pour bientôt
Probabilité de réussite : 60%
En portugais, «atacadão» signifie «vente en gros». Au Brésil, c’est aussi le nom d’une enseigne discount qui cartonne avec un concept de produits proposés en gros conditionnements et présentés en palettes dans les allées des magasins. Détenue par Carrefour depuis 2007, elle est considérée par le PDG du groupe, Alexandre Bompard, comme un atout pour attirer la clientèle en cette période de forte inflation. Ce dernier a donc décidé de l’importer en France. Le concept ne sera pas dupliqué tel quel mais adapté aux habitudes françaises, avec davantage de produits frais et bio ainsi que des petits formats. Les prix devraient tout de même être inférieurs de 10 à 15% par rapport à ceux d’un hypermarché.
Annoncée pour novembre dernier puis pour le premier trimestre de cette année, l’ouverture du premier site a pris du retard et aucune date précise n’est avancée. L’idée est de transformer un grand Carrefour déjà existant, à Aulnay-sous-Bois (93), détenu par un franchisé. Mais la direction doit faire face aux réticences des salariés pour un concept qui nécessite moins de monde (un plan de départ de 96 personnes a été acté) et des travaux de réaménagement importants sur 10 000 mètres carrés.
Yoplait met ses yaourts dans des briques en carton
Probabilité de réussite : 70%
Peut-on vendre des yaourts comme du lait ou des jus de fruits dans des briques en carton? La marque française Yoplait, détenue par le groupe coopératif Sodiaal, y croit. A compter de ce mois, elle lance une gamme de neuf nouvelles références de brassés (nature, aromatisés, à la grecque, sans lactose…) dans des emballages plus écologiques que des pots traditionnels en polystyrène et pouvant se plier facilement pour éviter les gaspillages. Quant à la texture, elle a été retravaillée afin d’être assez fluide sans être trop liquide, car il ne s’agit pas pour autant d’un yaourt à boire.
Les consommateurs apprécieront-ils? Il y a une dizaine d’années, Danone avait tenté de vendre son yaourt Activia de cette façon sans grand succès. Mais la gamme, ici, est plus large. Le prix conseillé, dans la moyenne, a été fixé à 1,99 euro la brique de 750 grammes, l’équivalent de six pots pour le brassé nature.
Dyson a une solution pour lisser les cheveux sans les abîmer
Probabilité de réussite : 60%
Le principe des fers à lisser est simple: ils sont munis de deux bras avec des plaques chauffantes, entre lesquelles on va placer les mèches pour les raidir grâce à la chaleur émise. A la longue, les cheveux peuvent s’abîmer. Pour limiter ce risque, le fabricant d’appareils ménagers Dyson a conçu un lisseur sans plaques.
A la place, deux trous dans les bras laissent passer des jets d’air qui vont converger à haute pression pour lisser les cheveux, qu’ils soient humides ou secs, avec un contrôle électronique précis de la température. Déjà vendu outre-Atlantique, l’Airstrait, c’est son nom, débarque en France le vendredi 2 février au prix de 499 euros. Un tarif salé: 25% plus cher, au bas mot, que le haut de gamme de la concurrence.
Kawasaki parie sur le moteur hybride
Probabilité de réussite : 60%
Contrairement aux constructeurs automobiles, les fabricants de motos sont frileux à l’idée d’abandonner l’essence. Mais les choses bougent. Ainsi, Kawasaki va bientôt commercialiser la Ninja 7 Hybrid, toute première deux-roues équipée d’un moteur thermique (451 centimètres cubes) combiné à un bloc électrique de 9 kilowatts sans recharge extérieure.
Pas de miracle: l’autonomie en 100% électrique ne dépasse pas les 15 kilomètres. Mais cela peut être pratique dans les zones résidentielles ou les parkings pour rouler en silence et sans consommer. Le prix de vente tournera autour de 13 000 euros.
- Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
- Le magazine en version numérique
- Navigation sans publicité
- Sans engagement
