
Moins d’aides pour les voitures électriques ? Pas si sûr ! Avec l’arrivée des certificats d’économie d’énergie (CEE), un nouveau dispositif va permettre d’alléger la facture… enfin plus ou moins selon votre cas. Ce mécanisme d’aide financière était jusqu’à présent appliqué pour encourager les fournisseurs d’énergie à soutenir des travaux d'amélioration énergétique, dans les logements par exemple. Depuis le début de l’année 2025, il est étendu aux véhicules électriques. Et sera dans ce cas financé par les énergéticiens, en partenariat avec les constructeurs automobiles. Ces CEE pourront ainsi venir en complément du bonus écologique, bien moins généreux actuellement. Voire le remplacer, dans le cas des voitures fabriquées en dehors de l’Union européenne, et ne profitant désormais plus de ce bonus. Voici tout ce qu’il faut savoir pour bénéficier de ces CEE.
Qui a droit à ces certificats d'économie d'énergie ?
Les certificats d’économie d’énergie sont accessibles à tous, qu’il s’agisse d'acheteurs de voitures professionnels comme particuliers, ou encore de l’achat d’utilitaires légers ou de quadricycles (voiture sans permis) électriques. Et ce, sans aucune condition de revenu. Sachez que cette subvention se déclenche pour une acquisition ou une location de longue durée pendant plus de 24 mois et qu’elle est cumulable pour les particuliers avec le bonus écologique, pouvant atteindre 4 000 euros. Mais aussi avec les offres d’installation de bornes de recharge ainsi que les aides locales et régionales à l’achat.
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C’est là où c’est complexe. Les montants de ce coup de pouce, calculés en fonction des cours financiers de l’énergie et du prix du mégawattheure, varient fortement selon le type de véhicules acquis (voiture particulière ou véhicule utilitaire) et le profil de l’acheteur (personne physique ou morale), qui pourra économiser entre 200 et 4 500 euros. Seuls les professionnels pourront toucher les plus hauts plafonds. Alors que Volkswagen peaufine encore son dispositif CEE, les groupes Renault et Stellantis, qui font tous deux appel au fournisseur CertiNergy, une filiale d'Engie, pour éditer leurs primes, sont les premiers à intégrer ce système dans leur grille tarifaire. Celles-ci s'appliquent à l'ensemble de la gamme des deux groupes, y compris donc aux véhicules qui ne sont pas éligibles au bonus écologique, comme la Dacia Spring fabriquée en Chine. Quel que soit le modèle acheté, la prime obtenue sera d’un montant identique. Exemples des barèmes déjà communiqués :
Comprenez que pour un particulier qui souhaite acquérir une voiture électrique neuve chez Renault, une aide de 310 euros sera applicable au modèle R5 E-Tech. Certes, c’est à peine 1% du coût d’achat de 25 990 euros (après déduction du bonus). Les R4 E-Tech, Mégane E-Tech ou Scenic E-Tech sont aussi éligibles. Tandis que chez Stellantis, un modèle Peugeot, Citroën ou Opel, donne droit à 353 euros en moins sur la facture. Autre exemple, vous pourrez prochainement bénéficier jusqu’à 525 euros de prime CEE pour l’achat ou la location d’une Volkswagen ID.3, d’un Škoda Elroq, d’un Audi Q4 E-tron ou d’une Cupra Born.
Quelles sont les démarches pour obtenir sa prime CEE ?
Vous n’avez pas besoin d’avancer l’argent ou de vous lancer dans de lourdes démarches administratives. Le partenariat entre les constructeurs et les énergéticiens permet aux clients de bénéficier directement de l’aide, celle-ci étant gérée tout du long par les concessionnaires, à l’image du bonus écologique. Renault et Citroën s’engagent par exemple à constituer votre dossier, comme stipulé sur leur site internet. La prime CEE devrait donc être directement déduite du prix d’achat de votre voiture électrique. En cas de location, le bonus CEE se répercute automatiquement sur l’ensemble des loyers.
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