
La mort de la petite Kamilya, 7 ans, en août dernier à Vallauris dans les Alpes-Maritimes, avait bouleversé le pays. La fillette avait été fauchée sur un passage piéton par une moto. Les images de vidéosurveillance avaient confirmé que le motard avait «cabré» sur la roue arrière, affichant un comportement à risque en plein centre-ville. Le drame s'est déroulé peu après la publication d'un décret du Code de la route promulgué pour protéger les usagers de la route, explique lautomobiliste.fr
Les figures spectaculaires comme les dérapages contrôlés, par exemple, seront désormais sanctionnées. Toute personne surprise en pleine acrobatie au volant risque une amende de 68 euros et un retrait d’un point sur son permis. En fonction de la gravité des faits, le conducteur peut aussi se voir infliger une suspension de permis pouvant aller jusqu'à trois ans et un stage de sensibilisation à la sécurité routière, à la charge du conducteur, peut être imposé.
Une extension du plan de lutte contre les rodéos urbains
Cette nouvelle infraction dite «conduite acrobatique» effective depuis le 11 juin 2024, a été adoptée dans le prolongement du Plan de lutte contre les rodéos urbains. Contrairement à ces derniers, qui induisent la répétition intentionnelle de manœuvres dangereuses, cette infraction ne nécessite pas de prouver l’intention du conducteur. La simple constatation du fait suffit à la caractériser : lever la roue avant d’un véhicule à deux roues ou réaliser un dérapage contrôlé peut désormais être réprimé sans qu’il soit nécessaire de prouver l’intention de nuire ou de troubler l’ordre public. L’objectif, explique le site spécialisé, est d’instaurer une culture de la prudence sur nos routes.


















