Article mis à jour le jeudi 13 avril 2023

Pas une proposition de loi pour ne rien changer. Qualifiée de coquille vide par l’opposition, la proposition de loi sur le bien vieillir, portée par deux députées de la majorité, est débattue à l’Assemblée nationale depuis ce mardi 11 avril. Si le texte prévoit depuis l’origine de créer une carte professionnelle pour les aides à domicile ou encore de renforcer la lutte contre la maltraitance, le gouvernement a décidé de le muscler en déposant une série d’amendements.

Déjà, la semaine dernière, le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, n’avait pas caché sa volonté de s’appuyer sur la loi et de s’en servir comme d’une brique vers une transformation en profondeur de l’aide aux personnes en perte d’autonomie. Parmi les ajouts de l’exécutif se trouve notamment la création du service public départemental de l’autonomie. L’idée n’est pas nouvelle puisque, dans un rapport remis le 17 mars 2022 par Dominique Libault, président du Haut conseil du financement de la Sécurité sociale, il était préconisé de créer une nouvelle structure clairement identifiée pour les personnes en perte d’autonomie âgées ou handicapées.

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