Tout d’abord, cette certitude : malgré deux années compliquées et un contexte encore incertain, vivre et travailler hors de nos frontières demeure une expérience enthousiasmante et enrichissante. Pour 95% des Français installés à l’étranger, l’expatriation reste perçue comme un formidable accélérateur de compétences, selon la synthèse 2021 des enquêtes du baromètre d’Expat Communication, agence parisienne spécialisée dans l’accompagnement des expatriés et de leur famille.

C’est aussi un excellent booster de soft skills, avec en tête, sans surprise au regard de la situation, la capacité de résilience ou encore «la gestion de l’incertitude et de l’inconnu» (pour 76% des répondants) qui sont «des compétences que les entreprises cherchent à promouvoir au sein des équipes, car la façon d’exercer tout type de métier change de plus en plus fréquemment», souligne, dans le rapport, Vincent Teurcq, DRH adjoint recrutement et carrières à la Banque de France.

L’équilibre personnel d'abord

L’optimisme est donc de mise pour qui s’interroge sur le potentiel professionnel d’une mobilité internationale. Encore faut-il que l’évolution de carrière en soit le moteur principal, ce qui semble de moins en moins le cas. «La pandémie a accéléré un changement de mentalité jusqu’alors en gestation : seul, en couple ou en famille, on part de plus en plus pour des raisons personnelles, pour soi, tandis qu’avant, on partait pour le travail, explique Alix Carnot, directrice associée d’Expat Communication.

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