Son départ du lycée ? Florent Mercier le savoure encore. A la fin de sa seconde, il a tout simplement donné sa démission au proviseur de son établissement. "C’est lui qui m’a demandé d’écrire une lettre, il voulait s’assurer que j’avais bien réfléchi." Ni cancre ni premier de la classe, le jeune stéphanois n’a jamais eu une grande passion pour les cours, préférant passer ses week-ends et ses vacances scolaires dans la pizzeria de son beau-père. "Le commerce, c’est une histoire de famille. Mes arrières grands-parents avaient une boucherie à Saint-Etienne. J’ai baigné dans cet univers." Du haut de ses 17 ans, Florent entre dans la vie active, la semaine derrière la caisse d’un bar tabac, le week-end dans la pizzeria familiale. "J’ai appris le sens du travail, avec des réveils à 5 du matin et des services le soir, jusqu’à minuit. Mais j’aimais ce que je faisais et surtout je mettais de l’argent de côté."

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement