Management : En quoi la crise sanitaire a-t-elle renforcé l'intérêt pour le «job crafting» ?

Sylvaine Pascual : Depuis plus d'un an, la crise a fait apparaître beaucoup d'insatisfactions liées à la vie professionnelle de façon générale, et au job que l'on occupe en particulier. Le job crafting, ce concept né d'observations de terrain, recouvre les actions destinées à renforcer son plaisir au travail en intervenant soi-même sur son contenu, les relations à ses collègues ou le sens donné à ses missions. Ses effets sur le stress semblent intéressants. Une étude sur la façon dont travaillent les salariés, menée par quatre chercheurs auprès de 1.000 dirigeants et 2.000 collaborateurs, et publiée en septembre 2020 dans la MIT Sloan Management Review, relève que 92% des participants qui se sont adonnés au job crafting depuis le début de la pandémie ont observé une baisse de presque 30% de leur niveau de stress !

Le premier confinement, qui a fait émerger de nombreuses innovations et a laissé davantage d'autonomie aux salariés, leur a donc permis de développer le goût de «crafter" leur travail…

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