Il s’y est engagé. Sur TF1, le 16 mai dernier, Emmanuel Macron a promis une baisse d’impôt de deux milliards d’euros, pour les classes moyennes qui gagnent entre 1.500 et 2.500 euros net par mois, d’ici la fin de son quinquennat. Une promesse qui n’a pas surpris les ménages… Car dès le 27 avril, le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, avait indiqué dans un entretien à L’Opinion vouloir faire en sorte que “les baisses d’impôt arrivent aussi vite que possible”.

Pour tenir la promesse présidentielle, le poids lourd de Bercy avait alors indiqué que trois solutions étaient à l’étude : baisser l’impôt sur le revenu, les cotisations sociales ou les droits de succession. S’il semble acquis que l’hypothèse d’une diminution des droits de succession ne sera pas retenue par l’exécutif, celle d’un soutien aux classes moyennes grâce à la prime d’activité a, en revanche, émergé depuis. “Est-ce qu’il faut étendre ce dispositif, c’est l’une des possibilités qui s’ouvre à nous”, s’est interrogé le député et rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve, sur TF1, le 16 mai.

Un complément aux revenus professionnels

Mise en place par la loi du 17 août 2015 sous la présidence Hollande, la prime d’activité est un complément aux revenus professionnels versé chaque mois. Pour la percevoir, il faut cumuler trois conditions : résider en France, être âgé d’au moins 18 ans et avoir une activité salariée ou indépendante. Outre les revenus professionnels, sa formule de calcul complexe* dépend de la composition du foyer et des autres revenus du ménage.

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