À la vue des résultats, on imagine qu’il se montrera satisfait. Car l’ensemble des mesures fiscales et sociales qu’Emmanuel Macron a prises entre 2020 et 2021 (baisse de l’impôt sur le revenu, suppression de la taxe d’habitation, versement d’aides exceptionnelles, etc.) a permis d’augmenter de 1,1% le niveau de vie de l’ensemble des ménages, souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son Portrait social de la France, dévoilé ce mardi 22 novembre. Financièrement, cela correspond à un gain moyen de 280 euros pour une personne seule et à un peu moins de 600 euros pour un couple avec deux enfants. Des chiffres que l’Insee a obtenus par comparaison avec une situation identique, mais sans les réformes gouvernementales (situation “contrefactuelle”).

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En entrant dans le détail de l’étude, on constate que les résultats globaux cachent néanmoins un bilan plus contrasté. Il apparaît clairement que la politique menée par le président de la République a surtout favorisé “la moitié la plus aisée” des ménages. Pour comprendre pourquoi, il est nécessaire de revenir sur les réformes effectuées par l’exécutif sur la période 2020-2021. Sur le plan fiscal, l’impôt sur le revenu (IR) a vu le taux de la première tranche du barème progressif baisser de 14% à 11% - la mesure a été neutralisée pour les contribuables imposés au taux marginal de 41 et 45%. La suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale (THRP), décidée dès 2018, s’est poursuivie. Pour les entreprises qui le souhaitent, le dispositif du versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa), défiscalisée et désocialisée, a également été reconduit.

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