Matthieu Ducos ne rate jamais ce rendez-vous. Chaque année, le directeur du Festival Rock en Seine est présent à l’ouverture des portes du parc de Saint-Cloud pour sentir l’excitation du public, regarder les sprints joyeux des uns et des autres pour gagner l’avant-scène. Le quadra connaît parfaitement son festival. Embauché en 2005, il endosse à peu près tous les rôles (communication, partenariat, merchandising, billetterie) avant d’être nommé directeur adjoint en 2017, puis directeur en 2021. L’équipe compte aujourd’hui six permanents chargés de cuisiner l’«expérience augmentée» que doit être, selon les mots du nouveau boss, un festival de musique : «Avec des performances exceptionnelles et un bon niveau de confort.»

Les attentes du public ont évolué : les débats sur des grandes causes (environnement, sida), portés par certains festivals concurrents tels que We love Green ou Solidays, ont désormais ses faveurs. Rock en Seine leur a emboîté le pas, mais a fait le choix de rester concentré sur son cœur de culture : le spectacle vivant.

Cette année, le Festival propose une expo de Claude Gassian, spécialisé dans les photos de concerts et les portraits de musiciens, et devient partenaire du Prix d’art urbain Pébéo-Fluctuart : les quatre artistes finalistes performeront en live à Saint-Cloud. Il accueille par ailleurs trois associations, The SeaCleaners, qui œuvre pour la protection des océans, le Refer, réseau des Ressourceries et recycleries d’Ile-de-France, et Coexister, en lutte contre les discriminations. Elles bénéficient d’un système de dons associé à la billetterie.

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