«Si on réussit à voler à Paris, on volera dans le monde entier», raisonnait récemment Dirk Hoke, le patron de Volocopter. En partenariat avec Aéroports de Paris (Groupe ADP), cette start-up allemande devait faire voyager ses premiers taxis volants dans le ciel francilien à l’occasion des Jeux olympiques de 2024 à Paris. Avec ses 18 hélices reliées à des moteurs électriques, le VoloCity, cet «aéronef à décollage et atterrissage verticaux» (eVTOL), est censé représenter un moyen de transport moins dangereux, moins cher et moins émetteur de CO2 que l’hélicoptère. Las ! À moins de dix jours du début de l’événement, le Conseil d’État a rendu un arrêt dans lequel il suspend l’autorisation d’exploitation du Vertiport d’Austerlitz, destiné à cette activité, nous apprend en exclusivité BFM Paris, le 18 juillet 2024. L’autorisation ministérielle avait auparavant été délivrée le 4 juillet dernier. Le maire du 13earrondissement de Paris, et plus généralement la Ville de Paris, s’opposaient à cette décision. Ils avaient donc déposé un recours en référé de suspension devant la juridiction administrative suprême.

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