
Ils n’étaient que trois jusqu’à présent, mais Alphabet rentre dans le club très fermé des entreprises dont la valorisation boursière dépasse les 3 000 milliards de dollars, indique BFM Bourse. Ce petit exploit a été réalisé lundi 15 septembre après que l’action de la maison-mère de Google a pris 4,5% en Bourse. Peu après 16h, Alphabet était valorisée à 3 041 milliards de dollars. C’est encore loin des mastodontes qui trustent les trois premières places, mais la firme de Mountain View bénéficie de vents favorables ces dernières semaines.
Début septembre, un juge fédéral a condamné Google à partager ses données de recherche et à ne plus signer de contrats exclusifs, mais le géant américain a pu conserver son navigateur Google Chrome ainsi que son système d'exploitation mobile Android. Malgré une amende de trois milliards d’euros imposée par Bruxelles pour abus de position dominante dans la publicité en ligne, Alphabet bénéficie du bond du chiffre d’affaires (+32%) de sa division cloud computing. Les puces et ses services IA l’ont portée.
Une action à trois dollars en 2004…
A ce jour, la plus grosse valorisation boursière est à l’actif de Nvidia (4 268 milliards de dollars), devant Microsoft (3 800 milliards). Le groupe américain a vu sa valeur redescendre, mais cet été, il était le deuxième groupe à avoir dépassé les 4 000 milliards de valorisation. Enfin, le troisième n’est autre qu’Apple (3 510 milliards) qui surfe notamment sur la présentation de ses nouveaux modèles d’iPhone 17. La firme de Cupertino a dépassé cette valorisation depuis le mois de juin 2023.
Pour Alphabet, l’ascension est fulgurante. La maison-mère de Google a fait ses débuts en Bourse en 2004 et son action ne valait à l’origine que trois dollars. Elle est aujourd’hui à plus de 251 dollars. Mais Google est de plus en plus traqué en Europe. Le 4 septembre dernier, la France a infligé une amende salée à la firme californienne (tout comme à Shein) pour avoir manqué à leurs obligations de recueillir le consentement libre et éclairé des internautes avant de collecter les cookies publicitaires. Une amende qui s’élevait à 325 millions d'euros.


















