Prêtes au départ, les Ferrari, Maserati, Bentley et autres sont soigneusement rangées les unes derrière les autres. A l’entrée de ce fameux club de la Marina de Dubaï, ce sont de la sorte plusieurs millions de dollars qui attendent que leurs riches propriétaires viennent en récupérer les clés, auprès de voituriers. Une scène presque banale, tant l’exubérant micro-Etat du Golfe regorge de paillettes. Il suffit d’ailleurs d’emprunter l’artère principale de la ville, la gigantesque six-voies Sheikh Zayed Road, pour découvrir l’enfilade de concessions automobiles de luxe, où aucune marque ne manque à l’appel.

Et pourtant, dans cette sorte de Las Vegas du monde arabe où 90% des habitants sont des expatriés, venus profiter d’un visa de dix ans en tant que traders, commerciaux ou influenceurs, une infrastructure publique commence à faire de l’ombre à ces bolides m’as-tu-vu… C’est ainsi qu’en parallèle de l’autoroute urbaine dubaïote a poussé depuis 2009 un métro aérien automatique, le plus grand du monde avec ses 90 kilomètres de voies répartis sur deux lignes, et emprunté par 129 rames. Sa fréquentation atteint désormais 800.000 passagers par jour, soit davantage que la très sollicitée ligne 13 du métro parisien, aux 600.000 usagers quotidiens.

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