Pas sûr que Vincent Labrune réduise prochainement sa consommation de nicotine. Le président de la Ligue de football professionnel (LFP) en a pourtant vu des vertes et des pas mûres depuis sa nomination en 2020, lui qui a sauvé le Championnat français de la faillite après la défection de son principal diffuseur, ou encore survécu à la crise du Covid, qui avait vidé les stades comme les finances des clubs. Mais celui qui, accessoirement, a vu son salaire tripler cette année, à 1,2 million d’euros, s’apprête dès le 12 septembre à vivre une rentrée sacrément stressante.

Durant un mois, les candidats à l’acquisition des droits de diffusion de la compétition de Ligue 1 à compter de la saison 2024-2025 vont en effet se positionner sur le nouvel appel d’offres concocté par LFP Media, la filiale commerciale récemment créée par la Ligue. Avec un objectif clair: faire rentrer un maximum de cash. «On vise le milliard d’euros, même si le contexte macroéconomique et financier est délicat. C'est peut-être un peu optimiste, mais on a une marge de progression importante sur l'international», indiquait début juin celui dont la parole reste rare, dans les colonnes du journal «L’Equipe».

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