
Après Amazon et Blue Origin, Jeff Bezos se lance dans l’intelligence artificielle, selon les informations du New York Times relayées par le Huffington Post. Dans ce secteur, presque saturé, le fondateur d’Amazon, qui a quitté le poste de directeur opérationnel en juillet 2021, a annoncé vouloir reprendre une activité au sein d’une entreprise spécialisée, Project Prometheus, financée à hauteur de 6,2 milliards de dollars.
Avec ce nouveau projet, dont il occupera le poste de codirecteur général aux côtés du chercheur Vik Bajaj, Jeff Bezos veut appliquer l’IA aux secteurs de l’industrie, mais aussi de l’ingénierie, notamment l’aérospatiale, les ordinateurs ou encore l’automobile. De son côté, Vik Bajaj, spécialisé dans l’IA, a déjà travaillé avec Sergey Brin, cofondateur de Google, au sein de X Lab. Le chercheur a aussi fondé l’entreprise Verily, filiale d’Alphabet. Avec Project Prometheus, Jeff Bezos vise des applications de l’IA via de la robotique appliquée à des tâches réelles et physiques, notamment dans l'industrie.
Un pari industriel
Jeff Bezos arrive dans un secteur déjà surchargé, après s’être un temps consacré à son projet aérospatial Blue Origin. Il a également été remarqué en raison de son mariage polémique à Venise, en juin 2025, ou encore en plein rapprochement avec le président américain Donald Trump, en assistant à la prestation de serment de ce dernier en janvier 2025. Côté presse, il a imposé à la rédaction du Washington Post, dont il est propriétaire, de favoriser les commentaires pro-entreprises dans ses pages opinions.
Project Prometheus lui permet désormais de se positionner dans cette course à l’IA, pour le moment largement dominée par Google, Meta et Microsoft, ou encore par des acteurs pionniers tels qu’Anthropic ou OpenAI. L’entreprise compte pour le moment près d’une centaine d’employés, et plusieurs d’entre eux ont été recrutés auprès de laboratoires spécialisés sur le sujet.


















