
500 millions contre 1,4 milliard. C'est l'échange que Daniel Kretinsky espère obtenir de ses créanciers. En mettant de l'argent frais sur la table, le milliardaire tchèque tente de les convaincre d'alléger les dettes lourdes qui pèsent sur le groupe, révèle le média La Lettre. Depuis début 2025, l'action de Casino a perdu 60% de sa valeur. Ce mardi 28 octobre, elle a repris environ 7,5% vers 14h30 à la Bourse de Paris.
Au moment du rachat du groupe, 5 milliards d'euros avaient été retirés de sa dette. Mais courant 2024, elle a augmenté de 200 millions d'euros. Il était devenu inévitable que Daniel Kretinsky soit contraint de réinjecter des fonds dans l'entreprise pour rassurer les créanciers. Sa rentabilité s'améliore certes, mais le groupe perd beaucoup d'argent. Au premier semestre de 2025, Casino affichait une perte nette de 210 millions d'euros. Impossible dans ces conditions de rembourser, alors une tentative de bras de fer amorcée par le milliardaire est envisagée pour sauver la société.
Test de solvabilité passé le 30 septembre
L'avenir du groupe est donc encore fragile. Les résultats d'un nouveau test de solvabilité réalisé le 30 septembre sont attendus lors de la publication des résultats du prochain trimestre. «Au regard de ces éléments, le groupe portera dans les prochains mois une attention renforcée à l'évolution de sa structure financière», avait déclaré Casino lors de la publication de ses résultats semestriels fin juillet. Habitué des grandes affaires économico-médiatiques, Daniel Kretinsky avait été un acteur clé du sort d'Atos en 2024.


















