
De nouvelles responsabilités pour Amélie Oudéa-Castéra. L’ancienne ministre des Sports a été élue à la tête du Comité national olympique et sportif français, le célèbre CNOSF, ce jeudi 19 juin. Une nouvelle attendue pusiqu'elle était la seule candidate en lice pour occuper le poste après l’abandon de la course à la présidence de son unique adversaire, Didier Séminet. Une différence de taille les opposait : la rémunération. Contrairement à son ancien concurrent, Amélie Oudéa-Castéra compte bien être rémunérée pour la tâche qui va désormais l’occuper au quotidien.
Nos confrères du Canard enchaîné sont formels : l’ancienne ministre des Sports a réclamé un salaire de 9 000 euros pour occuper le siège de présidente du CNOSF. Pour arriver à un tel chiffre, «AOC» s’est appuyée sur un précédent. Entre 2021 et 2023, c’était la rémunération perçue par la dirigeante d’alors, Birgitte Henriques. Elle n’avait eu aucun mal à faire accepter ce nombre. En revanche, cela avait été une autre paire de manche s’agissant du montant perçu par le secrétaire général d'alors… Didier Séminet ! Celui qui ne demandait aucune compensation financière lors de la présente campagne avait finalement perçu un salaire mensuel de 5 000 euros.
La rémunération des dirigeants sportifs en question
Cette nouvelle relance le débat toujours plus prégnant de la rémunération des présidents d’instances et de fédérations sportives. Ainsi, le précédent président du CNOSF avait décidé de ne pas être payé pour cette fonction. David Lappartient expliquait alors être déjà rémunéré pour ses fonctions au sein de l’Union cycliste internationale, qu’il dirigeait également.
Du côté des soutiens de Didier Séminet et d’Amélie Oudéa-Castéra, on est plutôt d’accord sur la question. Philippe Bana, président de la Fédération française de handball et appui d’«AOC», estime que «le sujet des rémunérations est un débat dépassé, toutes les recommandations publiques vont dans ce sens». Même son de cloche s’agissant d’Éric Tanguy, président de la Fédération française de volley et proche de Didier Séminet. Il n’est pas «choqué» que la future présidente du CNOSF soit payée en conséquence.


















