Cela a le mérite d’être clair. “Il n’y a pas de recette miracle” pour sauver les urgences cet été, averti François Braun, président de Samu-Urgences de France qui arrive au terme de sa mission “flash” confiée par le président de la République Emmanuel Macron. Pendant un mois, celui qui était référent santé du programme électoral du chef de l'État a travaillé en collaboration avec le Professeur Karim Tazarourte, président de la Société Française de Médecine d’urgence, le Dr Delphine Tortiget, médecin généraliste de terrain, le Dr Antoine Leveneur, président de la Conférence nationale des URPS* de médecins libéraux, et le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Normandie Thomas Deroche.

Ensemble, ils ont formulé pas moins de 150 propositions pour répondre aux besoins des urgences cet été. 40 ont été retenues parmi lesquelles la généralisation des services d’accès aux soins (SAS), initialement prévue pour l’année prochaine. Selon la définition du ministère de la Santé, les SAS visent à répondre à la demande de soins vitaux, urgents et non programmés de la population partout et à toute heure, grâce à une chaîne de soins lisible et coordonnée entre les acteurs de santé de l'hôpital et de la ville d'un même territoire. Ils sont ainsi prévus pour prendre le relais dans le cas où le médecin traitant n'est pas joignable. Entretien.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement