Alstom pour la signalisation du métro de Taichung, Air Liquide pour les gaz de haute pureté indispensables à la fabrication des microprocesseurs, ­Decathlon pour les équipements sportifs dans une vingtaine de magasins, ou encore CMA-CGM pour opérer un terminal de conteneurs au sein du port de Kaohsiung : jusqu’ici, Taïwan a fait figure d’un joli filon pour les exportateurs français. Et l’an passé n’a pas fait exception, puisque les ventes tricolores à destination du pays, tirées par les livraisons d’Airbus, ont bondi de 13,8%.

Mais les quelque 200 entreprises françaises installées sur place – employant près de 25 000 personnes – ne le savent que trop bien   elles sont assises sur un volcan. Ou plus précisément installées dans une zone géopolitiquement explosive. «Les Chinois des deux côtés du détroit de Taïwan sont une seule famille. Personne ne peut rompre nos liens de sang et personne ne peut arrêter la tendance historique de la réunification de la mère patrie», martelait encore, le 31 décembre dernier, le président chinois Xi Jinping.

Des conséquences gravissimes pour l'économie mondiale si la Chine envahissait Taïwan

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