
Apparemment, il n’a jamais été aussi difficile d’intégrer le top 50 des sportifs les mieux payés. C’est ce qu'indique Forbes, en indiquant que le seuil d’entrée dans le classement en 2025 a grimpé à 53,6 millions de dollars. C’est le double du montant observé en 2017. Et pour l’intégrer, les chiffres sont vertigineux. Additionnés les uns aux autres, les cinquante athlètes les plus riches de l’année cumulent 4,23 milliards de dollars de revenus. Dans ce club, le joueur argentin Lionel Messi, détenteur de huit ballons d’or, pointe à la 5e place, avec 135 millions de dollars, dont 75 millions sont générés hors des terrains. En comparaison, Cristiano Ronaldo, numéro 1 du classement 2025, affiche 275 millions de dollars de revenus totaux, dont 50 millions hors des terrains. Un chiffre gonflé largement par ses contrats saoudiens.
Un classement qui illustre une nouvelle tendance qui s’installe depuis longtemps désormais : les revenus «hors terrain» pèsent de plus en plus lourd. Ils représentent maintenant plus d’un milliard de dollars sur le total mondial, gonflé par les sponsors, la publicité et les projets personnels. Dans ce domaine, l’Argentin rivalise avec les plus grands. Et seuls Stephen Curry et Shohei Ohtani le devancent vraiment.
La fin d’une ère sportive, pas de ses gains
Lionel Messi a beau être en fin de carrière, sa puissance marketing est inégalée. Ses 75 millions de dollars de revenus extra-sportifs dépassent largement ceux de la plupart des basketteurs et footballeurs du classement. Et comme le souligne Forbes, ses collaborations avec les plus grandes marques, comme Adidas, et ses projets entrepreneuriaux lui permettent de rester dans la course financière.
Jeudi 4 septembre, l’Argentine avec Lionel Messi a battu le Venezuela, dans un match qualificatif pour la Coupe du Monde 2026. Une performance qui n’avait rien d’un exploit pour l’Argentine, mais qui était un moment particulier pour Messi : sa dernière rencontre en sélection à domicile avant sa retraite.


















