
Depuis la rentrée, les pharmaciens ne cessent de revendre des autotests, pour le Covid-19 ou non. L’épidémie est d’ailleurs repartie à la hausse avec un taux de positivité et un nombre de passages aux urgences qui grimpent. C’est pourquoi les malades veulent savoir d’où proviennent leurs symptômes. «Les gens en prennent souvent plusieurs d’un coup, pour toute la famille», confie Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO), auprès du Parisien.
Mais si les autotests permettent d’avoir un résultat rapide, soit en une quinzaine de minutes, et se révèlent plus accessibles, ils ne sont pas totalement fiables. Concernant leur sensibilité, c’est-à-dire la probabilité d’être positif lorsqu’on est infecté, la Haute Autorité de santé (HAS) a fixé un seuil minimal à 80 %, et autour de 70 % pour le Covid-19, donc 7 chances sur 10 d’avoir un résultat positif si on est contaminé.
Privilégiez un PCR, le test le plus fiable
Pour augmenter la fiabilité d’un autotest, il est primordial de bien enfoncer l’écouvillon dans la narine. «La bonne utilisation est capitale pour qu’un autotest soit fiable», affirme Fabien Larue, le directeur du groupe français AAZ, l’un des fabricants. Ainsi, dans le cas où votre autotest n’affiche qu’une seule barre, donc un résultat négatif, cela ne signifie pas forcément que vous n’avez pas le Covid. C’est pourquoi il est recommandé de se faire prescrire un PCR, le test le plus fiable.
Toutefois, AAZ a annoncé avoir livré «plusieurs dizaines de milliers d’autotests à des pharmaciens ou des grossistes la semaine dernière, contre seulement quelques centaines par semaine pendant l’été», selon Fabien Larue. «On en livre aussi beaucoup plus qu’avant aux services d’urgences, mais les hôpitaux préfèrent les triplex Covid/grippe/VRS», ajoute-t-il.


















