«Je n’ai pas une thune, mais j’ai un budget pour mes seins.» Malgré un salaire à peine supérieur au Smic, cette coiffeuse marseillaise ne veut pas renoncer à son rêve de poitrine XXL. Des patientes aux revenus riquiqui comme celle-ci, la chirurgienne Emmanuelle Royer, spécialiste des transformations mammaires, en voit passer beaucoup dans son cabinet du très chic VIIIe arrondissement phocéen. «Parmi les personnes que j’ai opérées récemment figurent une jeune femme de 24 ans, employée dans une boulangerie, et une autre du même âge qui gagne sa vie en faisant des ménages, énumère-t-elle. Je fais également des injections de Botox et d’acide hyaluronique à une maman célibataire de trois enfants.» Pour s’offrir ces soins, pas de miracle. La plupart économisent pendant des mois. Demandent éventuellement à payer en plusieurs fois. Font un emprunt, parfois.

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