«Je suis plus qu’optimiste!», sourit Charles Perez, gérant de la Brasserie Dubillot, située dans le IIe arrondissement de Paris, en cette fin mai. Il faut dire que les bonnes nouvelles s’enchaînent pour lui. Depuis la réouverture des terrasses, les clients répondent présent, malgré le mauvais temps. «L’engouement est là: les Parisiens sont très heureux de pouvoir revenir au restaurant, et même si cela se tasse un peu après l’euphorie des premiers jours, la reprise sera au rendez-vous.»

Du coup, il devrait ouvrir prochainement un deuxième établissement, grâce à un crédit obtenu juste avant l’épidémie de Covid. Malgré les tensions dans le secteur, il n’a eu aucun mal à recruter du personnel. Même le remboursement l’an prochain de son prêt garanti par l’Etat (PGE) ne lui fait pas peur! «Nous avons même pu profiter de la période de fermeture pour améliorer notre offre et nos process internes, grâce à la numérisation», conclut-il.

Enfin un peu de soleil après des mois d’obscurité! Comme Charles Perez, ça y est, des milliers d’entrepreneurs voient se dessiner le bout du tunnel, la sortie de l’épidémie de Covid et la reprise économique tant attendue. Le gouvernement y croit lui aussi dur comme fer et table sur une croissance de 5% cette année. «Des étapes successives vont nous conduire ensemble à définir un nouveau modèle de croissance et de prospérité», s’est enthousiasmé Emmanuel Macron début mai. «Dès que nous aurons levé les restrictions sanitaires, la France surprendra par la vigueur de sa croissance», a renchéri Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, qu’on avait rarement entendu autant à la fête.

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