Alors que Pierre Pasqua, le fils de Charles Pasqua, vient de rentrer en France après avoir négocié la clémence de la justice française - qui le jugera à partir de jeudi en appel dans le dossier Alstom, et du lundi suivant dans l'affaire Sofremi (société dépendant du ministère de l'Intérieur chargée d'exporter des matériels de police) -, d'autres fugitifs négocient discrètement leur retour à Paris pour ce dernier procès.

Il s'agit des frères Iskandar et Akram Safa, des Libanais installés à Beyrouth, propriétaires des chantiers navals Constructions Mécaniques de Normandie, qui font l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux (dont l'un émis par le juge Philippe Courroye dans l'affaire Sofremi) et qui ont désigné le même avocat que celui du fils Pasqua : Pierre Haïk.

Depuis plusieurs semaines, ce dernier mène en coulisses des tractations pour que leur retour ne passe pas par "la case prison". Comme pour Pierre Pasqua, laissé libre en échange d'un contrôle judiciaire et d'une caution de 200 000 euros.