
La franchise texane de San Antonio a toujours eu un rapport particulier avec les Français. Avant Victor Wembanyama, arrivé chez les Éperons au printemps 2023, le Frenchie qui était sur toutes les lèvres à San Antonio se nommait Tony Parker - la légende tricolore ayant remporté quatre titres NBA avec les Spurs. Et, depuis octobre 2025, c’est le nom d’un autre français qui est inscrit sur les maillots de San Antonio. Il n’appartient pas à un joueur et figure à l’avant des tuniques noires et blanches de l’équipe. C’est celui de la licorne française des cryptomonnaies, Ledger.
Avoir une entreprise française affichée sur un maillot NBA est, tout simplement, une première dans la ligue américaine très fermée, qui limite drastiquement les sponsorings sur les tuniques des joueurs. Ce n’est, d’ailleurs, que depuis la saison 2017/18 que des organisations ont pu avoir leur écusson figurer sur un maillot d’une franchise. Ainsi, Ledger s’affiche en lettres capitales sur celui des Spurs. Mais ce n’est pas parce que l’entreprise est française que c’est une inconnue outre-Atlantique. Spécialisée dans les cryptomonnaies, cette société créée en 2014 à Vierzon réalise 30% de son activité aux Etats-Unis.
Un partenariat assuré pour trois ans
Comme nous pouvons nous en douter, choisir d’être le sponsor des Spurs de «Wemby» n’est pas un hasard. En figurant sur le maillot de l’étoile montante du basketball, française qui plus est, est une opportunité énorme de développer sa notoriété pour Ledger. La société française «ne fait pas de mécénat», indique Christophe Lepetit, économiste du sport auprès de franceinfo et s’est donc engagée sur un partenariat de trois ans, avec une option de deux années supplémentaires.
Elle aurait investi dans ce contrat plusieurs millions de dollars, une somme sur laquelle Ledger ne souhaite pas communiquer mais qui pourrait se situer entre 5 et 10 millions de dollars par saison (entre 4,3 et 8,6 millions d'euros), selon les montants habituels des contrats pour le sponsoring maillot en NBA, relayés par SportsPro. Un choix plutôt payant puisque les Spurs réalisent leur meilleure saison collective, pour l’heure, sous l’ère Wembanyama.


















