Notre frénésie de livraison pose de sacrées questions d’organisation, de logistique, de pollution et de mobilité en ville. Face aux armées de livreurs, en camions, camionnettes, voitures, scooters, vélos, ou même trottinettes, les routes se retrouvent parfois encombrées. Avec ces sept questions, voici des pistes de réflexion pour rendre plus compatibles explosion de l’e-commerce et mobilité sereine.

1. La crise sanitaire a-t-elle vraiment fait progresser la livraison ?

La Fevad (Fédération de l’e-commerce et de la vente à distance) le confirme : la vente des produits sur Internet a augmenté, +32% l’an dernier ! "2020 a représenté un tournant, atteste Diane Coliche, directrice générale de Monoprix, un quart des Français ont fait leurs courses en ligne pour la première fois l’année dernière ! De notre côté, nous avons connu une hausse de 100% de l’e-commerce et cela n’a pas ralenti, preuve que cela fait partie désormais des modes de consommation."

La start-up Epicery propose quant à elle de livrer les produits des commerçants de proximité. Durant le confinement, elle est passée de 600 commandes par jour à 7.000 ! "Cela a été une explosion ! L’activité est retombée avec l’été, puis a repris, en restant deux à trois fois plus soutenue qu’auparavant", confirme Edouard Morhange, son fondateur.

2. La livraison à vélo, la solution à tout ?

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