
Les peluches Labubu ont le vent en poupe. En rupture de stock dans certains magasins, les peluches créées par Pop Mart font les bonnes affaires du groupe chinois avec une croissance de 204,4 % depuis le début de l’année. Mais, revers de la médaille, cela favorise les arnaques et les contrefaçons, et donc les risques pour les consommateurs. Le 14 octobre dernier, le site gouvernemental Rappel Conso procédait au rappel de peluches de la marque. Des lots, en sachet unitaire, vendus entre le 12 et le 26 septembre 2025.
Tous les lots de ces peluches, beiges, mauves ou vertes, avaient été vendus dans le magasin Intermarché de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Motif du rappel : un risque d’étouffement et un danger réel pour les consommateurs. Mis en cause, un petit élément détachable provoquerait ce risque d’étouffement. Le 20 octobre dernier, Rappel Conso a procédé à un second rappel, pour les mêmes produits et dans le même magasin. Seule différence cette fois-ci : le site gouvernemental évoque un risque de contrefaçon.
Multiplication des peluches contrefaites
Les autorités demandent aux personnes ayant acheté ces peluches de les ramener dans leur point de vente afin de bénéficier d’un remboursement. Un numéro de contact a été mis en place, à savoir le 02 35 65 20 00. En règle générale, les contrefaçons repérées sur ces produits sont baptisées «Lafufu».
Comme Capital l’avait évoqué, en août dernier, près de 20 000 Labubu contrefaits en provenance de Pologne avaient été interceptés par les douaniers de Mulhouse. Cette saisie faisait suite à une autre, le jour précédent, de 25 000 fausses peluches en provenance de Grande-Bretagne.
Ce risque d’étouffement a été mis en avant aux Etats-Unis il y a quelques semaines par la Commission américaine sur la sécurité des produits de consommation (CPSC), qui émettait un «avertissement urgent» à destination des consommateurs afin de les mettre en garde contre les risques d’étouffement et de décès pour les plus jeunes. Début août, des porte-clés à l’effigie des peluches ont déjà été rappelés en raison d’un anneau amovible pouvant être «ingéré par un petit enfant».



















