La voiture qui obéit au doigt et à l’œil, ce n’est pas de la science-fiction. Dourdin, une entreprise familiale de Saint André-lez-Lille dans les Hauts-de-France, la promet pour 2024 ou 2025. Présente aussi en Turquie, au Portugal et en Roumanie, la PME de 850 salariés est un expert reconnu des pièces décoratives pour l’intérieur et l’extérieur des véhicules: films adhésifs flatteurs pour l’habitacle, habillage des bas de porte, embellissement des pare-chocs… Mais l’entreprise aura demain une nouvelle corde à son arc. Son site nordiste développera des "surfaces intelligentes" pour voitures électriques et autonomes. "On pourra faire apparaître des informations ou déclencher une action en effleurant le tableau de bord ou le panneau d’une portière, et choisir un décor intérieur, faire bouger un siège ou un rétroviseur...", décrit Marc Dourdin, le directeur général.

Demain, il y a fort à parier que ce genre d’innovation "made in Hauts-de-France" se multipliera. Car d’ici à 2025-2030, la région sera devenue l’un des principaux pôles européens de développement de la voiture du futur : électrique, connectée et, du moins pour la mobilité urbaine, capable de se déplacer sans les manœuvres d’un conducteur. Le timing est serré : la Commission européenne ne vient-elle pas de proposer d’interdire la vente des voitures thermiques dès 2035 ?

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