C’est une habitude prise par bon nombre de conducteurs en s’installant au volant de leur voiture : brancher Waze. L’application mobile permet en effet de connaître en temps réel l’état du trafic grâce à un système de partage de la part de ses utilisateurs. Voies interdites à la circulation, embouteillages, brouillard, accident ou obstacle sur la route, ces indications ont l’avantage de parfois permettre un véritable gain de temps lorsqu’il s’agit de se rendre d’un point A à un point B.

Alors que Waze continue de faire évoluer son application, une nouvelle fonctionnalité a fait son apparition. Désormais, il est possible pour les utilisateurs de pouvoir signaler la présence de radars mobiles. Auparavant, la fonction «contrôle de police» était la seule manière de pouvoir les matérialiser. Si cette avancée a été saluée dans de nombreux pays, en France il n’est pourtant pas possible d’y avoir accès.

Une interdiction prévue par la loi

En effet, le décret n°2012-3 du 3 janvier 2012 venu modifier le Code de la route interdit de façon formelle «la détention, le transport et l’usage d’appareils permettant de signaler la présence de radars». Une interdiction qui concerne également les fonctionnalités intégrées dans les applications de navigation. Par conséquent, la signalisation précise d’un radar sur Waze tombe sous le coup de la loi et est passible d’une sanction pour le moins salée. En effet, cette infraction est passible d’une amende de 1 500 euros et d’un retrait de 6 points sur le permis de conduire.

Afin de rester dans les clous de la réglementation française, Waze a donc décidé de désactiver cette fonctionnalité dans la version française de son application. Pour contourner ce décret tout en restant dans la légalité, le navigateur a toutefois trouvé la parade. Ainsi, le signalement précis des radars est matérialisé par des «zones de danger» élargies qui alertent les automobilistes sur la route sans toutefois leur indiquer l’emplacement exact du radar ou du contrôle de police.