
Des délais qui s’allongent, un manque d’examinateurs… Au début de l’été, les auto-écoles avaient tiré la sonnette d’alarme et présenté leurs propositions au ministère de l’Intérieur pour répondre à cette crise latente. Car en moyenne, il faut compter trois mois pour passer son permis de conduire dans certains départements et même près de 80 jours quand on le rate et qu’on doit le repasser, rappelle RMC. Le message semble être passé, auprès du gouvernement qui annonce des «mesures d’urgence». Interrogé par RMC, le ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur, confirme l’ouverture de «80 000 places d’examen».
Selon François-Noël Buffet, cela correspond «à un mois de plus possible pour passer son permis de conduire», ce qui réduirait donc l’attente moyenne à environ deux mois dans certaines régions. Dans le même temps, le ministre annonce le recrutement de 106 postes supplémentaires «dont 49 seront opérationnels dès la fin du mois de septembre», ajoute-t-il, et dix postes seront créés pour l’année prochaine.
Améliorer le taux de réussite à l’examen
Selon François-Noël Buffet, «en plus des 108 qui sont en formation d’ici la fin de l’année (…) on rajoutera 170 postes supplémentaires qui sont des gens qui sont à la retraite ou qui sont détachés». Pour le ministre, il s’agit de répondre «aux circonstances de la cause». Enfin, en 2026, «dix de plus de plus» seront rajoutés dans les formations.
Actuellement, il existe un peu plus de 1 200 inspecteurs et les auto-écoles réclament 200 nouveaux postes. «C'est un choc pour résorber ce flux et réduire ces délais qui sont beaucoup trop longs», a confié le ministre sur RMC sans prendre «d’engagement sur le délai». Toutefois, si le dispositif est opérationnel, «les candidats pourront passer la partie pratique dans un délai raisonnable qui peut être le délai du mois», a-t-il précisé.
Le gouvernement veut «résorber ce temps beaucoup trop long», mais également améliorer le taux de réussite à l’examen qui dépasse tout juste les 50%. «Nous allons lancer dès septembre une réflexion plus approfondie sur le permis de conduire, les conditions de son enseignement, les règles qu'on peut faire évoluer pour obtenir des résultats plus favorables que ces 52% qui sont insuffisants», a martelé le ministre.



















